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L'ébauche de mon livre

La peur au ventre

 

Je me suis toujours dis qu'un jour j'écrirai l'histoire de ma vie mais le temps passe, les jours se répètent sans que je ne touche une plume. Des souvenirs lointains, des images envahissent mon esprit. Commencer mon autobiographie, trouver la fameuse première phrase n'est pas chose facile. Alors je me dis que ma main me guidera!


15/11/2012
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Article sans titre

Voulez-vous la suite? Serez-vous suffisament curieux? :))


15/11/2012
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Voici encore un petit bout

Je suis originaire d'une famille italienne du côté paternel et française du côté maternelle. Je n'ai guère de souvenir heureux de mon enfance car lorsque le passé envahit mon esprit: je vis la peur au ventre.

Ma jeune vie intra-utérine n'a pas été épargnée, ma mère était enceinte d'un mois(+ ou -) lorsque mes parents eurent un grave accident de voiture en Italie. Le choc éjecta maman via le pare-brise, le véhicule qui les percuta avait omis la priorité. C'était ainsi que débuta mon premier combat dans la vie! Je faisais certainement partis des Hommes ayant cette soif de vivre: je pense!...

 


15/11/2012
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Article sans titre

Deux années s'écoulèrent, mes parents ne s'entendaient guère et la famille de mon père estimait peu ma mère, il faut avouer que son franc parlé ne plaisait pas à tout le monde. Des ragots faillirent détruire une famille encore unit car s'entendre dire que l'enfant que portait ma mère n'était pas légitime devait être plus qu'insultant voire humiliant. Papa lui proposa donc de partir avec ma " future" soeur et me garder avec lui. Je peux vous affirmer qu'entendre un tel discours n'aide pas mais choque et blesse. Le jour de sa naissance mit un terme à la rumeur: pourquoi? La ressemblance avec mon père tua tous ces esprits malveillants, et, 30 ans après c'est toujours le cas.


15/11/2012
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Article sans titre

Ma vie bascula soudainement! Les pédopsychiatres pensent que l'âge le plus marquant dans la vie d'un enfant est: DEUX.

Ceci pouvait expliquer la jalousie excessive, de fortes crises de colères vis à vis de ce bébé et: cette peur au ventre. Ma soeur n'était pas fautive, c'était un petit être innocent mais, je croyais qu'elle prenait ma place. Maman me répète souvent, tel un leitmotiv, qu'un soir les pleurs incessants du bébé l'interpelèrent, elle accourut aussitôt dans la chambre et vit qu'assise sur son ventre je lui donnait des petites claques. Comment interpréter ce geste: pure et simple jalousie, je l'ignore! En revanche je peux affirmer que je ne dramatise pas, je n'aurai jamais volontairement fait du mal à ma soeur, nous sommes encore naîfs à 2 ans...


15/11/2012
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Chers lecteurs,

Je continue??? 

 



15/11/2012
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Citation que j'affectionne particulièrement

"Il faut éclairer la conscience et non la contraindre"

Diderot


15/11/2012
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Un pédopsychiatre aurait du me suivre à partir de ce moment-là. En 1975 les tabous couraient les rues, s'emparaient de chaque esprit, de chaque famille. Mon comportement ne s'arrangeait pas, je faisais crises de jalousies sur crises de jalousies, je m'en prenais au chien que nous avions à l'époque, je mordais les chaises et la table en bois du salon...

Mon attitude n'était rationnelle, je ne porte aucun jugement, j'ai simplement appris à analyser la situation du haut de mes 32 ans.

Les années passaient, des images, des instants de tendres complicités restaient furtifs et toujours: cette peur au ventre! Pourquoi furtifs? Je pourrai vous donner des réponses, trouver les mots pour exprimer ce que je ressentais mais!

C'est à l'âge de 5 ans que j'ai pris conscience d'un mal de vivre. Les instants de bonheur partagés étaient si courts et manquants mais je garde dans un coin de mon esprit, de mon coeur, certains d'entre eux.


17/11/2012
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Mon père, souvent absent, sacrifia sa vie de famille le jour ou il ouvra son entreprise avec ses frères. J'étais et suis fière de lui mais un manque d'affection grandissait. Je souffrais mais ne manifestais plus de grosses colères.

Ma soeur et moi étions gâtées, le confort nous l'avions, je ne le nie pas! Or, dans une vie, c'est l'amour, des démonstrations d'affection, des gestes tendres qui sont importants: c'était ce qui nous manquait! J'étais encore fragile et je souffrais de ses absences. J'avais peur de tout et de rien, je me cachais sous mes couvertures lorsque mes parents se disputaient, je ne dormais plus et: cette peur au ventre!


17/11/2012
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Cette chanson parle d'elle même et me correspond...

3musique.mp


17/11/2012
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