poèmes
Article sans titre
Un coup de coeur
Ne devrait être destructeur.
Il n'est pas question de sexe,
Mais un ressenti Humain.
Les Hommes passent leur temps à se faire la guerre,
Engendrant une avalanche de chagrin!
De peines et de misères.
Une rencontre n'est pas un hasard
Et devait croiser ce chemin.
Quémander l'amitié
Mène à la stérilité
D'un sentiment mal interprété.
Marilyn
L'innocence bafouée
Se pencher sur la réalité
Admirer l'impuissance d'une société
Se moquant des à côtés
Laissant tout passer.
Un enfant est battu
Il connait le martyr
De parents abusifs
D'une peur absolue.
Un père contrarié
Une mère peinée
Il dévore la haine
Elle provoque la scène.
Situation difficile
Un enfant se maquille
Pour cacher sa douleur
Pour vaincre sa maigreur.
Le silence est sa délivrance
La rancune est sa patience
Il vit dans la souffrance
Et repousse l'intolérance.
Un appel au secours
Son dernier recourt
L'attente n'est qu'illusoire
Personne ne semble le voir
L'enfant est ignoré
Sa vie est bafouée
La fuite est son seul espoir
Il recherche la gloire.
Marilyn
L'enfant: sa vie d'esclave
Toi, l'enfant de l'Afrique noire,
Toi, qui ne connaît que l'esclavage,
Tes pieds sont déchirés par les chaines,
Tes yeux sont remplis de haine.
Les soldats blancs te trainent.
Aucun droit pour l'Aparthied.
Toi, l'enfant de l'Afrique noire,
Toi qui ne connaît que l'esclavage.
Séparé dès ta naissance,
Tu ne sais pas qui est ta mère
Tne sais pas qui est ton père.
Toi, l'enfant de l'Afrique noire,
Toi, qui ne connaît que l'esclavage.
Tu vis sous l'engrenage
D'un monde sans paysage
D'une politique sans partage
Ou seuls les blancs sont sages.
Toi l'enfant de l'Afrique noire,
Toi, qui ne connaît que l'esclavage.
Ta couleur a trop d'importance,
Tu supportes toute cette souffrance
Crée par des ancêtres
Des blancs, ces seuls traitrent.
Toi, l'enfant de l'Afrique noire,
Toi, qui ne connaît que l'esclavage.
Tu implores ta délivrance
Tu gardes aussi confiance.
Un jour tu réussiras
Et l'Afrique renaitra.
Ainsi l'Aparthied n'est plus qu'ancêtre
L'Afrique put se défaire
De ce racisme...
De ce supplice...
L'enfant a grandi,
L'homme s'est affaibli.
Il est mort
Sans avoir eu la chance
De connaitre le bonheur
D'un pays libre et dense.
Marilyn
A ta mémoire
La vie est un monde sans pitié.
Si tout être que l'on aime doit y rester
Si tu dois me quitter.
Les heures s'arrêtent, les minutes sont tes ennemis.
Ne laisse pas ton âme partir,
Comme le sable engloutit
La moindre chose sur son passage.
Ne regarde plus ton âge,
Reste un honnête homme, un sage.
Pourquoi réagir ainsi?
Je te vois si heureux de vivre
Dans les derniers moments de ta vie.
Maintenant que tu es parti
Je peux presque sourire.
Je sais à présent qu'il ne fallait pas
dramatiser
Car toi tu ne l'avais pas encouragé
Marilyn
Article sans titre
Démunie de tout orgueil
Petite fleur de nos labeurs
Il est facile d'immuniser
Lorsqu'on a tout empaqueté
La douleur est comme un phare
Encrée dans un placard
Laisse là entrer dans ton coeur
Elle t'emmènera au port
L'espoir d'un lendemain
Savoir aimer sans te peiner
Au nom de l'amitié
Marilyn
Faut pas pousser
Le son des coups de canons
Achève des êtres trop affaiblient.
Un enfant innocent sort dans la rue
Loin de se douter de ces imprévus.
Règlements de compte, des corps s'éffondrent.
Une femme accourt et prend ce petit être cher dans ses bras.
Espérant le trouver seulement évanouit
Pour cettte mère ce n'est qu'un rêve
Une illusion sans trève
Puis elle ouvre les yeux, crie, c'est affreux
Elle porte son enfant au ciel
Et hurle toute sa peine.
Ce petit bout est mort sans raison
En perdant son nom.
Victime de cet acharnement sordide
Entre ces hommes perfides.
Personne ne l'aide et ne l'entend
Seul un journaliste est présent.
Pour lui, c'est le scoop de sa vie,
L'occasion de monter les prix.
Passage à la télé, effet d'une matinée.
Tout le monde sait, à pitié
Mais personne ne bouge le petit doigt
Sur ce sort ils s'appitoient.
Sachez je vous en prie
Tout aide a son importance
Toute vie a un sens.
L'enfant a sa place,
Dans cette société qui nous menace
Que ce soit les pays démocratiques, les pays
En sous-développés, les pays en guerre.
Le droit de l'enfant est le même,
L'amour d'autrui est pareil...
Marilyn
Aimez-vous...
Tous ces enfants persécutés
Ne sont que trop martirisés.
Petite colombe de la paix
Voles à leur secours de toutes tes ailes
Permets leurs de voir le petit matin
Sans avoir peur de mourir
L'arme à la main.
Ils ont versés tant de larmes
Et criés de toutes leurs âmes
Petite colombe de la paix
Ne sois pas le vautour et les chaines
Apportes leurs, le rayonnement d'une vie
Afin que ces enfants puissent dire
Il en aura fallu du temps mais aujourd'hui
Nous pouvons enfin rire...
Marilyn
Mon tout premier poème en 1988
Un cri dans la nuit
Un cri dans la nuit,
Un homme qui fuit,
Un pleur dans la nuit.
Une âme qui s'effondre,
Pour aller se morfondre,
Dans ces grandes hécatombes.
Une vie détruite et comprise,
Soudain se réveille, mais soumise
Alors âme et coeur se brisent.
Fallait-il comprendre ce soir là,
Que même la vie et la mort,
N'auraient rien pu faire, rien pu changer
Pour sauver cette vie si comprise.
Or ce coeur si mal en lui
Et cette âme si mal en elle,
Ce sont laissés toutes deux cette nuit.
M.I